LE CHANT DES SIBYLLES

Théâtre d’ombres et formes animées inachevé.

Scénographie de théâtre d’images associant projection de rouleaux illustrés et marionnettes d’ombres, au moyen d’un castelet en bambou doté d’un écran de plain-pied.

Marseille, 2013 à 2017

La scénographie permet la représentation de scènes de théâtre d’ombres, rend possible des jeux d’ombres et de lumières ; l’apparition simultanée d’illustrations et de marionnettes à l’écran.

Extraits vidéos du spectacle inachevé.

Marionnettes

Marionnettes d’ombres en peaux de chèvres. Fabrication inspirées du théâtre Karagöz, tradition de théâtre d’ombres ottomane.

Rouleaux illustrés

La scénographie est constituée d’illustrations servant à la fois de décors ou bien de séquences narratives.
Peintes sur un rouleau de papier. Ce rouleau peint est projeté à l’écran du castelet ; grâce à un dispositif original de projection de rouleaux illustrés, décrit plus bas.

Storyboard

La scénographie prévoie les plans apparaissant à l’écran, combinant rouleaux illustrés projetés et marionnettes, constituant des séquences animées d’images.

Ébauche de rouleaux illustrés

Adaptation d’un passage des métamorphoses d’Ovide, mettant en scène Apollon et la Sibylle.

Ce croquis détermine le ratio existant entre la taille des marionnettes, des illustrations et de l’écran.

Croquis

Ce croquis détermine le ratio entre la taille des marionnettes, des illustrations et de l’écran.

Croquis de synthèse de la scénographie de théâtre d’ombres dans son intégrité

Éléments composants la scénographie :

  • Marionnettes de théâtre d’ombres en peau de chèvre
  • Projection d’illustrations panoramiques peintes sur rouleau de papier
  • Castelet en bambou
  • Écran de rétro-projection de plain-pied en plastique
  • Dispositif de projection de rouleaux illustrés
  • Régie lumière plateau
  • Sources lumineuses manufacturées

Castelet

Ce castelet en bambou s’assemble par emboitements, goupilles et ligatures en cordes de chanvre. Un écran de rétro-projection plain-pied est fixé au cadre par des colliers belges.

  • maquette, castelet, Le Chant des Sibylles, Julien Cordier
  • Assemblage par emboitement et goupille castelet en bambou le Chant des Sibylles, Julien Cordier
  • Assemblage castelet en bambou le Chant des Sibylles, Julien Cordier
  • Habillage castelet en bambou, le Chant des Sibylles

Maquette et croquis d’élaboration du montage et de la construction du castelet

  • Dispositif original de projection de rouleaux illustrés, le Chant des Sibylles
  • Mécanique de défilement de rouleaux illustrés manufacturée. le Chant des Sibylles

Dispositif original de projection de rouleaux illustrés

La scénographie met en oeuvre un dispositif original de projection de rouleaux illustrés, composé d’un projecteur épiscope, d’une mécanique de défilement en Meccano sur laquelle est chargé le rouleau de papier illustré.

  • Dispositif-de-projection-de-rouleau-illustré-le-Chant-des-Sibylles. Julien Cordier
  • Mécanique-de-défilement-de-rouleau-illustré-fixé-sur-projecteur-épiscope-le-Chant-des-Sibylles. Julien Cordier

Croquis d’élaboration du dispositif de projection du rouleau illustré

Dispositif lumière original

La scénographie comprend un dispositif lumière original, doté de sources lumineuses électriques manufacturées. Lumières controlées par une régie plateau composée d’un variateur DMX et d’un bloc de puissance DMX.

Cette scénographie inachevée est ma contribution à un projet de spectacle de théâtre d’ombres – tout autant inachevé – qui devait être l’œuvre de collaboration entre un chanteur avec qui je m’étais associé et moi-même.
Je n’ai pu achever cette création, car ce chanteur, en rompant notre collaboration, est venu s’attribuer non seulement les éléments de la scénographie que j’avais réalisée – le castelet et le dispositif de projection de rouleaux illustrés – mais encore l’ensemble des moyens financiers qu’une aide à la création Languedoc Roussillon nous avait attribuée en tant que coauteurs de ce projet de spectacle.

Une scénographie n’est pas un tas de matos, mais bien une œuvre. Morceler une œuvre scénographique, pour s’approprier certains des éléments qui la composent est malhonnête – cela porte atteinte à l’intégrité de l’œuvre et à la faculté de son auteur d’exploiter sa propre création. C’est une injustice inacceptable. Ce qu’a pourtant fait ce chanteur qui – se prévalant du titre autoproclamé et pompeux de Directeur Artistique – est venu usurper ma qualité d’auteur et violer la protection offerte par le droit d’auteur. Après des années de lutte, le chanteur à fini par me restituer, de bien mauvaise grâce, ma création, en mars 2023.